Lou Chenevay, poeme saturniens, "Marine"
L'Océan sonore
Palpite sous l'oeil
De la lune en deuil
Et palpite encore,
Tandis qu'un éclair
Brutal et sinistre
Fend le ciel de bistre
D'un long zigzag clair,
Et que chaque lame,
En bonds convulsifs,
Le long des récifs
Va, vient, luit et clame,
Et qu'au firmament,
Où l'ouragan erre,
Rugit le tonnerre
Formidablement.
Paul Verlaine , poémes saturniens
Analyse du poéme:
Ce poéme fait partie du recueil des poémes saturniens .
C'est un poéme en versification car on voit trés facilement sa structure .
Il est composé d'un quatrin .
Il prend en compte 16 vers .
Dans ce poéme il y a 4 vers par strophes .
Chaque vers est en pentasyllabes
Il y a un champ lexical de la nature : "Océan , lune , éclaire , ciel , récifs , ouragan , tonnerre "
On voit un effet sonore trés clair du poéme car les rimes sont ABBA ( vers embrassés ) .
On peut voir deux metaphores auX vers 2-3 : " Palpite sous l'oeil , de la lune en deuil " ainsi qu'au vers 15 : " rugit le tonnerre "
On remarque un effet visuel du poéme grâce aux strophes courtes qui permettent un rythme assez rapide .
Conclusion :
Ce poéme ne fait pas forcement évoquer de sentiments aux lecteurs , mais ici paul verlaine nous montre à travers le poéme "marine" la beautée de la poésie .
La lune est rouge au brumeux horizon ;
Dans un brouillard qui danse, la prairie
S'endort fumeuse, et la grenouille crie
Par les joncs verts où circule un frisson ;
Les fleurs des eaux referment leurs corolles ;
Des peupliers profilent aux lointains,
Droits et serrés, leur spectres incertains ;
Vers les buissons errent les lucioles ;
Les chats-huants s'éveillent, et sans bruit
Rament l'air noir avec leurs ailes lourdes,
Et le zénith s'emplit de lueurs sourdes.
Blanche, Vénus émerge, et c'est la Nuit.
Analyse du poéme :
Ce poéme fait partie du recueil des poémes saturniens .
C'est un poéme en versification car on peut voir la structure visible .
Il est composé d'un tercet .
Il prend en compte 12 vers .
Dans ce poéme il y a 4 vers par strophes .
Chaque vers est en décasyllabes .
On remarque un champ lexical de la nature : " lune , horizon , brouillard , prairie , joncs , fleurs , peupliers , buissons " .
Un effet sonor avec des rimes embrassés ( ABBA ).
Il y a une personification au vers 2 : " dans un brouillard qui danse , la prairie " .
L'effet visuel est remarqué grâce aux strophes courtes .
Conclusion :
Dans ce poéme , paul verlaine décrit le soir qui tombe dans les prairies .
On voit que fur et à mesure que le poéme avance le soir tombe et le nuit devient de plus en plus noire .